Les Causses et les Cévennes, de par leurs richesses naturelles et patrimoniales, offrent une expérience touristique unique. Les grands paysages agropastoraux préservés attirent autant les amoureux de la nature, les passionnés d'histoire que les curieux en quête d'aventure.
Visiter un paysage culturel inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est partager l’histoire et la valeur universelle d’un territoire exceptionnel dont l’héritage concerne chacun d’entre nous. S’ouvrir à une autre culture, la comprendre et la préserver pour les générations futures, sont les objectifs fondamentaux de cette reconnaissance, auxquels vous contribuez également en tant que visiteur !
Les paysages exceptionnels
Les Causses et les Cévennes sont réputés pour la grande diversité de leurs paysages, on parle parfois de « compression écologique ». Entre les vastes plateaux arides des causses calcaires entaillés d’étroites gorges, les sommets dénudés des monts granitiques et le réseau infini des vallées cévenoles dominées par le schiste ; les visiteurs se confrontent en effet à une large variété d’ambiances, de reliefs, de végétations et d’architectures. Mais un lien unique rassemble ces territoires : la culture agropastorale, seule à même d’en valoriser les ressources !
Les paysages naturels
Les paysages souterrains
Le socle calcaire des plateaux caussenards constitue des systèmes karstiques dont le réseau hydrographique est essentiellement souterrain. Les eaux s’infiltrent dans le calcaire perméable, entraînant sa dissolution et façonnant de nombreuses fissures, galeries puis cavités parfois ornées de draperies, stalactites et stalagmites. Ces richesses souterraines font des grands causses un haut-lieu de la spéléologie en Europe ! Certaines cavités particulièrement exceptionnelles ont été aménagées pour permettre leur mise en découverte à tous.
Les paysages ruiniformes
Les chaos rocheux sont des formations géologiques typiques des causses, nées de la dissolution du socle calcaire, laissant apparaître les parties dolomitiques plus dures. Les roches forment alors un paysage ruiniforme particulièrement envoûtant. Plusieurs sites permettent de découvrir ces formations impressionnantes : les chaos de Montpellier le Vieux et de Roquesaltes sur le causse Noir, Nîmes le Vieux sur le causse Méjean ou encore le Rajal del Gorps sur le Larzac.
Les Grands Sites de France
Les gorges de la Vis et le cirque de Navacelles
Niché au cœur des gorges de la Vis, véritable canyon entre les causses du Larzac, de Blandas et de Campestre, le Cirque de Navacelles constitue une curiosité géologique grandiose. D’une profondeur de 300 mètres, il s’agit d’un ancien méandre de la Vis qui s’est naturellement effacé au profit d’une prairie fertile, et qui aujourd’hui offre un écrin paysager exceptionnel et spectaculaire.
Les gorges du Tarn et de la Jonte
Les gorges du Tarn et de la Jonte offrent un défilé de 70 km de profondes gorges qui entaillent les immenses plateaux calcaires des causses Sauveterre, Méjean et Noir. Descente de rivières, falaises abruptes, villages médiévaux, nombreux rapaces dont les célèbres vautours, sont autant de surprises qui s’offrent aux visiteurs.
Les paysages agropastoraux
Les paysages agropastoraux des Causses et des Cévennes, façonnés depuis le néolithique, prennent des formes variées selon la nature du sol et le relief. Mosaïques de parcours pour le pâturage des troupeaux et de parcelles cultivées aux formes singulières, ils recèlent, pour l’œil averti, de nombreux éléments patrimoniaux bâtis. Ces paysages typiques et emblématiques se rencontrent de toutes parts sur le territoire, mais leur lecture et leur compréhension ne sont pas toujours évidentes.
Paysages néolithiques
Il y a 5000 ans, les premiers hommes s'installaient sur les Causses et les Cévennes, marquant le paysage de leur empreinte. Les monuments mégalithiques nombreux sur le territoire témoignent de ces premières implantations humaines. La cham des Bondons constitue par exemple l'une des plus importantes concentrations de menhirs en France. Le site, avec ses deux imposants puechs et ses crêtes parsemées de pierres dressées, est particulièrement impressionnant.
Les visites incontournables
Découvrez ou redécouvrez les lieux incontournables à visiter lors de votre passage sur le territoire des Causses et des Cévennes. Explorez un patrimoine culturel unique en lien avec l'agropastoralisme.
La Ferme Caussenarde d’Autrefois
Découvrez les spécificités de l’architecture caussenarde au travers de cette ferme musée. Inhabitée depuis le milieu du XXème siècle, elle témoigne à présent de la vie caussenarde d'autrefois. Sur le hameau de Hyelzas, la visite peut s'associer à celle de la « ferme d’aujourd’hui » ainsi que de la fromagerie du Fédou, marquant un trait d’union entre les pratiques d’hier et d’aujourd’hui.
Le moulin de la Borie
Ancien moulin du causse Méjean à présent restauré, il produit toute l’année de la farine locale. Agriculteurs, meuniers et boulanger ont conjugué leurs efforts pour réussir cette renaissance et l’associer à une filière de production. Au départ de la Parade, un sentier de découverte mène au moulin et permet d’appréhender sur le chemin les paysages et le patrimoine caussenards.
Les Chevaux de Przewalski
L’association Takh œuvre pour la sauvegarde des derniers chevaux sauvages de Przewalski. Installés sur le causse Méjean, territoire semblable aux steppes mongoles, les chevaux vivent en semi-liberté et contribuent, comme les troupeaux domestiques, à maintenir les paysages ouverts.
Les Caves de Roquefort
Les fabricants de Roquefort font visiter leurs caves naturelles situées dans l’éboulis du Combalou. L’occasion de mieux comprendre l’histoire particulière de ce formage, sa fabrication et le fonctionnement des caves d’affinage avec leurs fleurines.
La Maison des Vautours
Sur les falaises des gorges de la Jonte nichent plusieurs espèces de vautours réintroduites à partir des années 80 à l’initiative du Parc national des Cévennes. La Maison des Vautours propose une scénographie pour découvrir ces rapaces et leur histoire, ainsi qu’une terrasse d’observation. Aujourd’hui, les vautours interagissent avec les activités d’élevage en jouant le rôle d’équarrisseurs naturels.
Les hauts-lieux de l'agropastoralisme
Sur l’ensemble du territoire, un réseau de hauts-lieux de l’agropastoralisme permet au visiteur de mieux appréhender l’inscription des Causses et des Cévennes sur la Liste du patrimoine mondial. Situés dans des lieux emblématiques du territoire, ils offrent chacun les clés de compréhension générale du paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen, en plus d’aborder une thématique spécifique en lien avec leur site d’accueil (architecture, géologie, savoir-faire...).
Les villages pittoresques
Les Causses et les Cévennes abritent de nombreux villages à l'architecture remarquable et encore préservée. Leur histoire, étroitement liée à celle du paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen, se découvre au travers de leur situation géographique, leur agencement et les nombreux monuments historiques qu'ils accueillent. Pour le visiteur, ils représentent un témoignage exceptionnel de l'histoire des Causses et des Cévennes. Voici quelques exemples de villages emblématiques du territoire.
Plus Beaux Villages de France
Des villages médiévaux emblématiques
Sainte-Énimie
Ce village escarpé et blotti autour de son abbaye fondée par Énimie est un village typique des gorges du Tarn avec ses ruelles étroites et caladées, ses maisons en pierre caussenardes aux caves semi-enterrées et ses anciennes terrasses fruitières et viticoles. Situé sur une ancienne draille, son pont imposant était utilisé par les troupeaux transhumant vers l'Aubrac.
La Couvertoirade
Sur le causse du Larzac, La Couvertoirade raconte plusieurs histoires : celle des Templiers qui édifièrent le château au XIIème siècle, celle des Hospitaliers qui, au XVème siècle, leur succédèrent et enfermèrent la cité dans une couronne de remparts, puis celle de l'apogée économique et démographique du village avec ses belles demeures des XVI et XVIIème siècles.
Saint-Guilhem-le-Désert
Perle du Sud, le village de Saint-Guilhem, situé dans l’Hérault, est connu pour l’abbaye qu’il abrite. L’abbaye de Gellone, avec son cloître, est un édifice caractéristique de l’art roman languedocien et fut un des plus grands foyers spirituels et culturels du Languedoc. Cela lui vaut aujourd’hui d’être aussi un des édifices clés du chemin de Compostelle, itinéraire également inscrit au patrimoine mondial. C'est également un haut-lieu du Grand Site de France des gorges de l'Hérault.
La Garde-Guérin
Ancienne cité des "pariers", située au-dessus des Gorges du Chassezac. Les chevaliers, assuraient, moyennant finance, protection aux personnes et aux marchandises qui empruntaient la voie Régordane. Ancienne voie commerciale et de transhumance, son tracé est encore praticable aujourd’hui via le GR du même nom.
Au fil du Tarn
Les gorges du Tarn abritent de nombreux villages d’origine médiévale, offrant un remarquable patrimoine bâti ancien dont de nombreux châteaux.
Les hameaux semi-troglodytes
Dans les gorges étroites et escarpées où les terrains plats sont rares, l'habitat est parfois troglodyte, c'est à dire aménagé pour partie dans la roche. Parmi les villages et hameaux représentatifs de ce type d’aménagement, vous pourrez découvrir la cité médiévale de Castelbouc surplombée de son château, puis, plus en aval, après Sainte-Enimie, le hameau de Pougnadoires. Entre la Maleine et les Vignes, les Beaumes Basses offrent également un bel ensemble d’habitat troglodyte. Enfin, avant la confluence du Tarn et de la Jonte au Rozier, le remarquable hameau de Saint Marcellin est, quant à lui, uniquement accessible à pied car niché en hauteur sur le versant ouest de cette partie des gorges.
Sur la rive gauche
Dans les gorges du Tarn, les villages se sont développés majoritairement sur la rive droite, profitant du versant exposé sud, propice aux cultures vivrières. Mais quelques hameaux sont implantés en rive gauche, renforçant encore davantage leur isolement. Certains sont inaccessibles par la route comme le hameau de Hauterive, ouvert à la visite lors des journées du patrimoine. Saint Chely du Tarn est quant à lui accessible par un élégant pont formé d’une unique arche surplombant le Tarn. Ce village, implanté à la faveur d'un cirque, se distingue par son patrimoine remarquable : une église romane, la chapelle troglodyte de Céranet, l'ancien moulin... La cascade par laquelle la source du village se jette dans le Tarn est particulièrement pittoresque !
Peyreleau
Labellisé « Petite cité de caractère », le village de Peyreleau est construit sur un promontoire, au confluent du Tarn et de la Jonte. A Peyreleau, vous serez dans un cadre naturel magnifique, fait de hautes falaises, véritable monument naturel, auquel répond la minéralité du bâti traditionnel du village. Le village est situé au point de rencontre de trois causses : le causse Noir, le causse Méjean et le causse de Sauveterre, séparés par deux canyons spectaculaires : les gorges du Tarn et les gorges de la Jonte.
Peyre
Hameau de la commune de Comprégnac, 7 km après Millau, Peyre est blotti contre la falaise, au-dessus du Tarn. Classé plus beau village de France, il offre la particularité d’avoir plusieurs bâtiments semi-troglodytes. Son bâti rural témoigne de l’activité agricole des hommes qui, jadis, mettaient en valeur les terrasses environnantes.
Les sites Templiers et Hospitaliers du Larzac
Au XIIème siècle, après la première croisade, deux ordres militaires et religieux sont créés afin de soigner et de protéger les pèlerins en route pour Jérusalem : l’ordre des Hospitaliers en 1 113 et l’ordre des Templiers en 1 120. Ces deux ordres ont bénéficié de donations importantes leur permettant d’organiser un réseau de commanderies. Ils se sont notamment installés sur les terres du Larzac dont ils ont tiré d’importants revenus agricoles en renforçant nettement leur exploitation agropastorale. Ces revenus étaient nécessaires pour entretenir la puissance militaire en Terre Sainte.
Ainsi, les terres du Larzac ont été aménagées pendant plus de 6 siècles par des ordres militaires et religieux : les Templiers dès le XIIème jusqu’à leur dissolution au XVème siècle, puis les Hospitaliers, qui hériteront alors des terres et en resteront les gestionnaires jusqu’à leur expulsion à la Révolution Française. Aujourd’hui encore, sur ce plateau, 5 sites emblématiques témoignent de l’influence de ces ordres dans la construction du paysage agropastoral :
Sainte-Eulalie-de-Cernon
Positionnée dans la vallée du Cernon, cette commanderie était le centre administratif des chevaliers. Elle est devenue la plus riche du sud de la France.
La Cavalerie
Fondée en 1 154, La Cavalerie est stratégiquement positionnée à proximité de l’axe routier Nord-Sud. Elle permettait de favoriser les échanges commerciaux et d’acheminer les productions agricoles vers les ports de la Méditerranée. Ses imposantes fortifications inscrites aux Monuments Historiques ont été édifiées en 1 435 par les Hospitaliers.
La Couvertoirade
Cité emblématique avec sa couronne de remparts, La Couvertoirade est aujourd’hui l’un des plus beaux villages de France. Elle conserve de nombreux témoignages de la vocation agropastorale du causse, dont une remarquable lavogne empierrée.
Le-Viala-du-Pas-de-Jaux
Le-Viala-du-Pas-de-Jaux se distingue par son imposante tour haute de 30 mètres surnommée « Le phare du Larzac ». Érigée à la demande des habitants pour se réfugier avec leurs récoltes en cas d’attaque, cette tour-grenier est accessible jusqu’à son faite, offrant un panorama sur le causse du Larzac.
St-Jean-d’Alcas
Fondé par l’abbaye cistercienne de Nonenque, St-Jean-d'Alcas témoigne, avec son fort et ses imposants remparts, de la puissance de l’ordre cistercien au XVème siècle. Ce dernier a également structuré les campagnes en prenant en main la gestion de l'agriculture. De nombreux paysans étaient ainsi au service de ces abbayes.
Au cœur de l'économie agropastorale
Meyrueis
Meyrueis avait deux richesses : les troupeaux du causse et l’eau. Ainsi son économie s’est tournée autour de la fabrication des draps et plus tard, des chapeaux feutrés. Lieu de commerce intense, ses foires étaient célèbres, tant pour les animaux que pour les hommes. En effet, on pouvait y se louer pour les travaux des champs. La foire de la Saint-Michel a lieu encore chaque année à l’automne. Des caves dites bâtardes, qui servaient à affiner un fromage local, sont encore présentes dans son rocher.
Barre des Cévennes
Point de passage des troupeaux transhumants à la charnière entre les basses et hautes Cévennes, Barre des Cévennes profite d’une position dominante entre deux régions, qui a contribué à faire de ce site, jusqu’au début du XXème siècle, le plus important lieu de foires agricoles des Cévennes. Leur nombre a varié, selon les époques, de douze à quinze par an. La foire de la Madeleine, la plus importante, était un moment d’échange privilégié des produits de l’agropastoralisme.
Dourbie
Haut-lieu de la transhumance sur le Mont Aigoual, le village de Dourbie possède un riche patrimoine agropastoral (terrasses, châtaigneraies, estives). C’est aussi une porte d’accès aux sauvages gorges de la haute Dourbie, où se pratique notamment le canyoning. Au Sud, le pic Saint Guiral offre un panorama exceptionnel jusqu’à la Méditerranée ; autrefois un pèlerinage y était organisé le lundi de Pentecôte afin de protéger les troupeaux des maladies.
Les paysages construits des Cévennes
Valleraugue
Au pied du Mont-Aigoual, encadré par les deux grandes drailles de l’Asclier et de la Luzette, Valleraugue maintient son activité agricole entre élevage ovin et culture de l’oignon doux des Cévennes. Plusieurs de ses éleveurs transhument encore chaque année vers les estives du Mont Aigoual. Sur la commune, le Hameau de Taleyrac se distingue pour son ensemble de terrasses minutieusement exploitées. Non loin, l’imposante ancienne filature du Mazel est aujourd’hui un haut-lieu artistique et culturel des Cévennes.
Saint Martial
Le village de Saint Martial, bâti sur un promontoire et aux maisons serrées contre l’église, date des premières années de la féodalité. Îlot du catholicisme au milieu d’une région protestante, il se caractérise par de nombreux hameaux et mas dispersés à l’architecture cévenole typique. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, il était le village des cardeurs de laine, sous la protection de Saint Blaise. Au cœur d’un paysage typique des Cévennes entre le schiste et le granit, le châtaignier et le chêne vert, Saint Martial est aujourd’hui réputé pour sa culture en terrasses de l’oignon doux des Cévennes et son activité textile artisanale de cachemire.
Les Plantiers
Dans la Vallée Borgne, entre la serre du col de l’Asclier, grande draille de transhumance, au sud, et celle du col de l’Espinas au nord, le village des Plantiers et ses alentours présentent de remarquables ensembles de terrasses et un riche patrimoine hydraulique. Dans l’ancien moulin, une maison de l’eau permet de mieux comprendre la gestion particulière de cette ressource dans les Cévennes. A proximité, l’église de St Marcel de Fontfouillouse est un remarquable exemple d’architecture romane. Cet établissement religieux représentait une étape privilégiée pour les déplacements, entre Causses et littoral, des moines de Saint-Chaffre installés à Sainte-Enimie.
Les chemins de randonnée
La randonnée, à pied, à cheval ou à vélo, est le moyen privilégié pour découvrir toutes les facettes du paysage culturel des Causses et des Cévennes. En effet, loin des grands axes, les grands paysages agropastoraux s’offrent au visiteur. Au fil des chemins, toute la diversité des attributs culturels se dévoile.
En arpentant le paysage culturel, vous jouez également un rôle dans sa préservation. Respecter les bonnes pratiques et bons gestes contribue à la conciliation des différents usages. Retrouvez quelques conseils sur cette page !
De nombreux GR® parcourent l’ensemble du territoire et vous permettront de découvrir aussi bien les causses, les vallées cévenoles que les hautes terres des monts.
Les Offices de Tourisme sont les principaux relais d’information sur les chemins pédestres à parcourir.
Le Parc Naturel Régional des Grands Causses et le Parc National des Cévennes recensent de nombreux sentiers thématiques pour découvrir le territoire, dont la thématique agropastorale.
Les sentiers de découverte
Plusieurs sentiers d'interprétation donnent à découvrir, le temps d'une ballade, les paysages agropastoraux des Causses et des Cévennes. A l’aide de panneaux d’information ou d’un fascicule, ils permettent de mieux comprendre certains aspects du paysage culturel.
20 belles balades !
Découvrez notre topo-guide « Causses et Cévennes – 20 belles balades ». Une sélection de 20 boucles familiales pour arpenter le paysage culturel des Causses et des Cévennes !
Le domaine de Boissets
En bordure du causse de Sauveterre, le domaine de Boissets surplombe les Gorges du Tarn au dessus de Sainte-Enimie. Ce hameau, à l'architecture caussenarde typique (voûtes, toits de lauzes calcaires...) est aujourd’hui un site d’interprétation, haut-lieu de l’agropastoralisme qui témoigne de la vie rurale sur le causse. C’est aussi le point de départ d’une balade dans les paysages typiques du causse avec ses pelouses d’allure steppique, ses dolines, clapas ou cazelles. En contrebas du hameau, un belvédère offre un très beau panorama sur les gorges du Tarn.
Mas Camargues
Le domaine agropastoral de Mas Camargues mentionné dès le XVème siècle, était doté de tous les éléments nécessaires à la production et la transformation agricole : moulin hydraulique, aire à battre... Les bâtiments appartiennent à présent au Parc National des Cévennes. Les parcelles ont conservé leur vocation agropastorale notamment pour la transhumance sur les hautes terres. Ce sentier de découverte permet de mieux appréhender l’organisation du domaine ainsi que les paysages agropastoraux caractéristiques du Mont Lozère. A proximité, se trouvent également l’ancienne commanderie de l’Hôpital ainsi que le Pont du Tarn dédié au passage des troupeaux sur la draille.
La Cham de l'Hermet
Sur le versant nord du Bougès, le plateau de l’Hermet permet d’appréhender les paysages agropastoraux caractéristiques du haut Tarn. Les vastes parcours de pâturage dominés par des landes à genêt et les chaos granitiques offrent un panorama exceptionnel sur le Mont Lozère et le village du Pont de Montvert en contrebas. Sur le chemin, la jasse de Canteloup, à l’architecture granitique massive, témoigne de l’histoire agropastorale de ces terres, encore d'actualité aujourd’hui.
Le mas cévenol de la Roquette
Le hameau de la Roquette, dans la vallée de Trabassac, permet de mieux comprendre l’organisation de l’habitat cévenol. Architecture typique, aménagement des pentes en terrasses, ouvrages de gestion des eaux, aire à battre, ruchers troncs, châtaigneraie et clède sont autant d’éléments patrimoniaux caractéristiques des Cévennes à découvrir.
Le sentier des échelles à Roquefort
Le plateau du Combalou, qui renferme les caves de Roquefort, était aussi un lieu de pâturage privilégié, marquant le lien entre pastoralisme et productions fromagères. Sur les hauteurs de cette montagne, se trouvent encore une ancienne jasse ainsi qu’une chapelle. Le sommet offre un panorama exceptionnel sur le Larzac, le cirque de Tournemire et le village de Roquefort.
Le sentier des 3 hameaux du causse Méjean
Sur le causse Méjean et le chemin de St Guilhem, ce sentier relie les hameaux de Drigas, le Buffre et Hures. Il offre des panoramas exceptionnels sur les paysages désertiques et emblématiques du causse Méjean, mais aussi de nombreux éléments patrimoniaux : la lavogne de Drigas sur l'ancienne draille à proximité d’un dolmen, la remarquable croix du Buffre, une des plus anciennes de Lozère, l’enceinte protohistorique de la Roque, véritable belvédère sur les environs, mais aussi cazelles, clapas et dolines caractéristiques du patrimoine agropastoral caussenard.
Les chemins de grande itinérance
Des chemins emblématiques traversent également les Causses et les Cévennes. Idéals en itinérance, ils vous permettront de découvrir le territoire avec un thème particulier.
Le Chemin de Stevenson
C'est en 1878 que le jeune écrivain écossais Robert Louis Stevenson entreprend de traverser le sud du Massif Central à pied, accompagné de son ânesse Modestine. 12 jours et 220 km de traversée entre le Monastier-sur-Gazeille en Haute Loire et Saint-Jean-du-Gard. Son journal de route, publié l'année suivante, en fit un véritable précurseur de la randonnée. Le chemin de Stevenson offre aujourd'hui l'opportunité de marcher sur les pas du célèbre écrivain.
Le chemin de Saint-Guilhem
Traversant les vastes espaces naturels de l'Aubrac, des grands causses et du massif de l'Aigoual jusqu'à la vallée de l'Hérault, le chemin de Saint-Guilhem, emprunté par les pèlerins se rendant à l'abbaye de Gellone, était à l'origine une voie de transhumance qui reliait les garrigues arides aux verts pâturages de l’Aubrac. Aujourd'hui, seule la partie sud menant aux estives du Mont Aigoual est encore utilisée par les troupeaux.
Le chemin de Régordane
Voie millénaire de pèlerinage et d'échanges commerciaux entre le Massif Central et la Méditerranée, le chemin de Régordane relie de nombreux sites historiques d'exception à travers 6 territoires : Velay, Gévaudan, Mont Lozère, Cévennes, Garrigues Nîmoises et Camargue. Une invitation à mieux comprendre les diversités culturelles au travers de l'histoire des hommes et des paysages.
Le chemin Urbain V
Entre Nasbinals, en Lozère, et Avignon, cet itinéraire est tracé autour de la vie et de l’œuvre du pape Urbain V. Une opportunité de découvrir de nombreux sites historiques, religieux et naturels. Ce chemin relie l'Aubrac à la vallée du Rhône en passant par le Mont Lozère, les Cévennes et les garrigues. Il traverse quatre sites inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un itinéraire routier pour découvrir le territoire
En compagnie de la conteuse Katrin’ Maure, partez à la découverte du paysage culturel des Causses et des Cévennes !
Cet audioguide routier, disponible gratuitement sur l’application IZI-TRAVEL, emmène sur une boucle, au départ de Florac, qui traverse le causse de Sauveterre, les gorges du Tarn puis le causse Méjean.
Tout le long de cet itinéraire, une cinquantaine de points d’informations audios se déclencheront automatiquement pour vous permettre de mieux comprendre les paysages façonnés par l'homme ainsi que la culture agropastorale et son patrimoine vernaculaire. Des contes et légendes liés au territoire complètent la découverte !
Les musées et sites historiques
La région regorge de musées et de sites historiques qui racontent l'histoire fascinante des Causses et des Cévennes.
Le musée de Millau et des Grands Causses
Le musée de Millau regroupe une importante collection de vestiges en provenance de différents sites archéologiques témoignant des occupations humaines sur les causses ; ainsi qu'une exposition retraçant l’histoire du travail du cuir et de la ganterie Millavoise depuis le moyen âge.
Maison rouge, le musée des vallées cévenoles à Saint-Jean-du-Gard
L’ancienne filature de Maison Rouge est aujourd’hui un musée sur la société cévenole avec une très riche collection d’objets témoignant de l’histoire, des savoir-faire et coutumes de la vie rurale et traditionnelle des Cévennes, du XVIIème siècle au XXème siècle.
Le climatographe de l'Aigoual
Installé au sein de l’ancien observatoire météorologique du Mont Aigoual, le climatographe a pour vocation de sensibiliser sur les causes et les conséquences du changement climatique, ainsi que sur les solutions possibles pour en limiter les impacts. La scénographie propose une visite scientifique, interactive, ludique et sensible, accessible à tous les âges.
Le musée du Gévaudan à Mende
Le musée du Gévaudan présente des collections relevant aussi bien de l’archéologie, des beaux-arts, des sciences naturelles, de l’ethnologie que de l’art contemporain. Pour la plupart issues de la Lozère, elles couvrent toutes les époques, des premières sociétés jusqu’au 21ème siècle.
Le musée de Lodève
Plusieurs fois primé, le musée de Lodève est à la fois un musée d'art moderne, d'archéologie, de paléontologie et de sciences naturelles.
Le musée Cévenol du Vigan
Le musée Cévenol rassemble des collections ethnologiques, artistiques et textiles, depuis la préhistoire à nos jours autour des traditions et des anciennes activités agricoles, artisanales et industrielles des Cévennes méridionales.
Les maisons de l’eau
Sur le territoire, deux maisons de l’eau vous permettent de mieux comprendre les enjeux liés à l’eau dans les Cévennes : la maison de l’eau des Plantiers et Noria à St-Jean-du-Bruel. Dans les Cévennes, la gestion de l’eau, autant bienfaitrice que destructrice, est à l’origine d’un important patrimoine vernaculaire hydraulique !
Les maisons du tourisme et du Parc National des Cévennes
Les maisons du tourisme et du Parc, à Florac et au col de la Serreyrède sur l’Aigoual, permettent de découvrir ou redécouvrir les richesses naturelles du territoire ainsi que l'offre touristique en accord avec les enjeux de préservation.
Les sports de pleine nature
Les grands espaces et les richesses naturelles des Causses et des Cévennes sont propices à la pratique de sports de pleine nature. Randonnée, VTT, canoë-kayak, escalade, parapente, canyoning, via ferrata ou simple baignade sont autant de possibilités offertes par ces paysages variés et stimulants.
Ce territoire exceptionnel constitue une destination privilégiée pour les voyageurs en quête d'aventure, de nature préservée, d'histoire riche et de traditions locales.
Certains Ambassadeurs « Causses et Cévennes » proposent des sports de plein air, retrouvez les dans notre annuaire.